La traversée se fait en voiture jusqu'au Pas de Bellecombe.
Paysage lunaire époustouflant.
Le Cratère Fornica Léo vu du haut de l'escalier naturel qui descend dans l'enclos. 600 marches et 360m de dénivelé qui faudra remonter au retour.
Après la chapelle de Rosemont, une cavité naturelle, la pente va devenir abrupte.
Cet aller-retour jusqu'au cratère Dolomieu ne prend que 5 ou 6 heures de marche pour seulement 500 mètres de dénivelé. Par contre, le sentier est assez difficile.
Magnifiques paysages prisés par de nombreux touristes qui n'hésitent pas à laisser sur le chemin des milliers de Kleenex ! Une pollution qui serait facilement évitable avec un brin de conscience.
Pour nous la montée s'est achevée à quelques minutes du sommet. Un regrettable accident nous a fait renoncer !
Le parking de l'esplanade se situe à Bois-Court. Cet après-midi, le brouillard cache la vue sur Grand-Bassin.
Ce matin c'est bien meilleur. Le panorama va nous combler.
Voilà Grand-Bassin au fond d'une combe de plus de 700 mètres en contre-bas.
Grand-Bassin est un ilet isolé dans un mini cirque entouré de remparts imposants.
Surnommé le petit Mafate, ce grand classique des randonnées de la Réunion, bijou du patrimoine des hauts, permet de voyager dans et hors du temps.
Cet ilet atypique n'est accessible qu'a pied, par un sentier de 4,5km et 660m de dénivelé. Là on peut admirer le bassin et la cascade du Voile de la Mariée.
Grand-Bassin était autrefois connu pour ses fruits et légumes, récoltés tout au longe de l'année. Le transport s'effectuait à dos d'hommes, avant la mise en sercice d'un monte-charge en 1985.
Le sentier qui descand de Bois-Court à Grand-Bassin. Avant d'entreprendre cet aller-retour, s'assurer de sa bonne forme physique.
Le flamboyant, l'un des plus arbres ornementaux du monde, possède également des propriétés médicinales.
Le jardin de l'Etat, ou jardin du Roy, servait de jardin d'acclimatation, à sa fondation en 1773 par la Compagnie des Indes.
La visite de ce jardin est l'occasion de découvrir de nombreux arbres exotiques : le baobab, l'arbre du voyageur, le talipot, arbre centenaire qui ne fleurit qu'une fois avant de mourir.
La belle et la bête.
La rue de Paris qui mène du Jardin de l'Etat au Barachois (promenade des Anglais locale qui longe l'Océan Indien). Les plus belles cases de la Capitale se trouvent sur cette rue.
C'est l'une des rues du centre ville qui concentre le plus de bâtiments d'époque.
De grands noms célèbres habitaient dans ces maisons de la rue de Paris, tels Raymond Barre, ancien premier ministre, qui y naquit.
La Colonne de la Victoire et l'ancien hôtel de ville.
Le Barachois.
Temple Kali Kampal, dédié à la déesse Kâli est contruit en 1917 et rénové en 1980 par des artisans venus de l'Inde.
Le lac de la Thésauque, entre Nailloux et Montgeard, d'une superficie de 33 hectares.
Montgeard, commune de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Montgeard est une bastide royale en Lauragais, fondée par le roi de France Philippe V dit le Long, en 1317.
Montgeard, autrefois, à l'âge d'or du pastel était une grande ville renommée du Lauragais.
Construit tout en brique rouge, Montgeard est un village typique du Midi toulousain.
En 1317, Guy Guiard, sénéchal de Toulouse et Hugues Peytavin, seigneur de Nailloux, signent un contrat de paréage, acte de fondation de la bastide de Montgeard.
En 1318 est signé la charte de coutumes : 50 articles définissant les droits et coutumes de chaque habitant.
1319 : Annexion de Nailloux à Montgeard par un acte d'union.
1516 : Fabrication d'un bénitier pour l'église à Pise (Italie). Chef d'oeuvre constitué d'un seul bloc en marbre de Carrare.
1522 : Début de la construction de l'église.
1554 : Un riche marchand pastelier rachète les droits seigneuriaux de Montgeard et construit le château.
1561 : Fin de la construction de l'église.
1593 : Construction d'une échauguette, tourelle permettant la surveillance des alentours.
1755 : Construction des moulins à vents. Le plan cadastral de 1834 en dénombre 5.
1840 : La tour du château des Durand est détruite pour vendre les matériaux.
1850 : Reconstruction de la halle.
1851 : Restauration de l'église et peinture de la voûte du coeur par Gustave Pedoya (député de l'Ariège).
1927 : Arrêt du dernier moulin de Montgeard, le "moulin d'en-bas"
1970 : Les dernières douves sont rebouchées.
2004 : Restauration du "moulin d'en-bas".
2015 : Création de champs de pastel à Mongeard.
Un plat : Manouls du Lauragais (variante du tripoux)
Un vin : Côtes de Gascogne rouge, cépages Tannat et Cabernet Franc.
Burlats est une commune située dans le département du Tarn en région Occitanie.
Burlats, village médieval sur les bords de l'Agout, au pays de l'amour courtois.
Le troubadour Arnaud de Mareuil y contait et chantait la beauté d'Adélaïde, la princesse aux yeux de violettes, la fille de Raymond V, comte de Toulouse.
La commune de Burlats connaît une occupation humaine depuis plusieurs millénaires.
Sur le plan historique et culturel, Burlats fait parti du Sidobre, territoire granitique couvert de forêts.
L'abbaye de Castres a fondé un prieuré à Burlats, mentionné la première fois en l'an 973, date à laquelle elle reçoit un legs de Garsinde, comtesse de Toulouse et de l'Albigeois.
Le circuit pédestre longe les rives de l'Agout.
La tour de la Vistoure du 13ème siècle était une des 4 portes de l'enceinte fortifiée, démolie en 1630 sur ordre de Richelieu.
La tour est construite en moellons équarris de schiste. Elle commandait le chemin de Roquecourbe qui suit la vallée de l'Agout.
Le pavillon d'Adélaïde, partie intégrante de l'ancien prieuré, est remarquable avec ses 5 fenètres, baignant de lumière l'unique salle du 2ème étage.
Le pavillon, maison romane du 12ème siècle, est classé aux monuments historiques.
Un plat : Omelette aux respounchous (sorte d'asperges sauvages).
Un vin : Gaillac rouge, cépages Braucol et Fer Servadou.
Le site de Goutets (alt1400m), sur les contreforts du massif des Trois Seigneurs, dans la région de Massat, a une évocation pastorale très ancienne (fin 18ème, début 19ème siècle).
Les ressources alimentaires insuffisantes poussent les populations de la vallée à gagner les zones hautes, tant pour les cultures vivrières que pour agrandir les surfaces de fauche et les pâtures après déforestation.
Le conquête des hautes vallées renforça le système original de gestion de l'espace agro-pastoral (système Bourdaous).
On appelait ça les remues saisonnières, changement de lieu de pâturage, d'habitat et de zone de fauche, aujourd'hui la transumance.
Les Bourdaous, granges, étables d'altitude, sont regroupés en petits hameaux (ou courtals).
Le site de Goutets comprend trois courtals formant un site pastoral remarquable.
Au cortal, on fabrique le fromage et le beurre dans des constructions faites de pierres sèches et de lauzes de schiste.
Les granges étables qui abritent le bétail sont appelées Batières. Les charpentes et le fenil sont en bois de hêtre.
Le cabane du pâtre (orri), est une construction autocharpentée, sans liant, avec voûte en tas de charge.
Le Mazuc, orri de petite taille semi-enterré, servait à affiner le fromage et à conserver le beurre.
Le site de Goutets a subi lui aussi le phénomène du déclin de l'agriculture de montagne et l'exode rural.
Après l'abandon du site dans les années 60, une nouvelle tentative d'exploitation voit le jour sous l'impulsion de l'Association Foncière Pastorale de la Commune du Port.
Aujourd'hui, le site de Goutets est partiellement réhabilité. L'estivage est relancé. Un berger assure la surveillance des troupeaux l'été.
Le patrimoine bâti et architectural est en bonne voie de sauvegarde activée depuis 1994. La fréquentation touristique est en hausse.
Goutets est un lieu vivant par son activité agro-pastorale d"abord et par son avenir touristique ensuite.
A ce titre, respectons le site, les personnes et les animaux qui y vivent.
10 km et 560 mètres de dénivelé pour une boucle magique.
Un plat : Rouzolle (farce de viande de veau hachée)
Un vin : Rouge AOP Ariège, cépages Syrah et Cabernet Sauvignon.
Le château de Bournazel est une demeure de plaisance, de style Renaissance, qui se dresse sur la commune éponyme, dans l'Aveyron, en région Occitanie.
Le château fut construit par Jean de Buisson entre 1540 et 1560, sur une ancienne forteresse, dont il reste les deux tours du 13ème siècle.
Pour l'aider dans sa tache, il fit appel au maître maçon Guillaume Lissorgues, dit "le Sourd"
La mort accidentel de Lissorgues sur le chantier arrête la construction de la demeure à moitié achevé.
Jean de Buisson, Capitoul de Toulouse vend son hôtel particulier de Toulouse pour s'établir à Bournazel.
Il est capitaine de 50 hommes d'armes. Blessé par deux coups de pique à la bataille de Cérisoles, lors des guerres d'Italie, il se retire à Bournazel pour y faire bâtir un nouveau château.
A la Révolution, le château est saccagé puis abandonné. Au 19ème siècle il est acheté par le comte de Marigny, à qui Violet-Le-Dur refuse les subventions publiques pour sa rénovation.
L'aile nord sera achevée en 1545, au retour de Jean de Buisson, fait chevalier de l'ordre du roi à l'issue de la bataille.
Le projet initial d'un vaste plan rectangulaire, enfermant en son sein une cour d'honneur régulière, ne vit jamais le jour, abandonné suite aux troubles religieux qui secouèrent cette partie de la province à partir de 1561.
Georges d'Armagnac, une des grandes figures du Rouergue de la Renaissance, évêque de Rodez en 1530, aumonier de Marguerite de Navarre, la soeur de François 1er et son architecte Philandrier, ne sont pas étanger à la magnificence du château
Resté dans la famille Buisson jusqu'à la Révolution, le château subit une nuit fatidique en 1790. La population se soulève contre Jean II de Buisson de Bournazel et les impôts payés au domaine.
Attaqué, pillé et en partie incendié, le château voit son aile Est et son escalier d'honneur endommagé. Seule l'aile Nord reste habitable.
Le château revient au comte de Marigny au 19ème siècle. Il veut restaurer les parties en parties détruites avec l'aide du gouvernement français, qui ne lui sera pas accordé.
En 1946 le château est acquis par la caisse nationale de sécurité sociale dans les mines de Decazeville.
Transformé en maison de convalescence, le château subit une profonde transformation. Les grandes salles deviennent de petites chambres Les cheminées monumentales sont cachées par des plaques de plâtre.
Depuis 2007 les nouveaux propriétaires ont décidé de rendre, à ce joyau de la Renaissance, son volume et ses décors du 16ème siècle.
Les dessins des jardins du château ont été crées à la Ranaissance par Charlotte Mancip et Jean de Buisson en 1545.
Fruit du savante recherche géométrique leur tracé reprend les proportions de la grande façade. Ils se composent de deux espaces bien distincts : Le verger et le jardin clos.
Parterres fleuris, taillés en labyrinthe, une fontaine et une grande pièce d'eau sont ceints par un grand mur de pierre.
Détruits lors des guerres de religion, puis abandonnés au fil des siècles, les jardins ont été recréés à partir des résultats de fouilles archéologiques.
Depuis 2019 ills sont classés "Jardins Remarquables".
Un plat : Saucisse de veau fermier du Quercy et truffade.
Un vin : Cahors rouge cépages Malbec, Merlot et Tannat.