Simorre (32)
L'église fortifiée de Simorre (Gers) est bâtie dès le 13ème siècle. Elle fût remaniée
en 1844 par Eugène Violet Le Duc.
Ce monument était l'abbatiale de la puissante abbaye bénédictine de Simorre, fondée
en l'an 507. Au 13ème siècle, elle fût reconstruite sur les assises d'une église romane.
Le chantier débuta en 1290 et s'acheva en 1309. Le style se rapproche
du gothique toulousain de part le matériau utilisé (la brique rouge).
Dès son origine, le portail et les tours sont fortifiés.
L'église vue depuis la rue du midi.
En 1843, Prosper Mérimée, inspecteur des monuments historiques
dépêche Eugène Violet Le Duc pour restaurer l'édifice. Cette intervention
consista à accentuer le caractère militaire en supprimant la toiture
et en hérissant le sommet de l'église d'un système crénelé.
La place du Marquis et docteur Raynaud.
La rue Bourgeoise et la rue St Paul sont parallèles.
Simorre est une des plus anciennes Sauvetés de Gascogne, édifiée en 1141 sur les terres
de l'abbaye bénédictine en ce même lieu suite à l'incendie du village primitif.
Le rayonnement de son abbaye de fondation royale, et son activité marchande,
en font, tout au long des siècles passés une ville importante.
La pierre était peu utilisé à l'époque.
A vendre foin et avoine. Commerce mis en faillite avec l'arrivée du pétrole.
La désertification des villages ruraux, la seconde moitié du XX ème siècle, a porté
un coup fatal à Simorre. Mais la tendance, est c'est heureux, est enrayée de nos jours.
Place de la mairie.
Les 38 stalles du 14ème siècle de l'église sont pures beautés. De style gothique
flamboyant mais sobres, elles sont placées dans le chevet.
Le sacraire, salle ogivale du 16ème siècle, abrite des peintures murales,
elles aussi du 14ème siècle, représentant Saint Scolastique.
La place du Couvent, lieu de l'ancien cimetière.
On distingue sous les toits, orientées plein sud, les "Mirandes", de grandes
ouvertures qui servaient à sécher la laine, le grain et le lin.
La halle a toujours servi aux marchands, surtout drapiers, et aux réjouissances populaires.
En voilà une belle, mais vieille, publicité !