Dourgne (81)
Dourgne, village du Tarn, dans le Haut Languedoc.
En l'an 1140, au pied de la montagne noire, sont installées deux seigneuries
puissantes : celles de Dourgne et de Hautpoul.
Mais déjà, le premier document faisant état de Dourgne est rédigé
par l'évêque Hugues de Toulouse en l'an 960.
En 1212, Raymond, co-seigneur de Dourgne, est suspecté d'attachement
à l'hérésie Cathare. La ville et son château seront rasés par Simon de Monfort.
En 1301, Philippe IV le Bel, de passage à Sorèze, ordonne la reconstruction
du village sur son site actuel.
La chapelle Ste Hippolyte de Mougnès, d'avant le 17ème siècle,
est reconstruite en 1950 par le curé de Dourgne pour commémorer le retour
de la guerre des enfants de Dourgne.
Dourgne, vue du rocher de l'Abbade, dominant le village.
Monument dédié à St Stapin sur le rocher de l'Abbade en 1885. La légende
le fait naître au 7ème siècle, tout proche d'une fontaine aux effets
bienfaisants pour les femmes en quête de fécondité.
Préférant la vie érémitique, Stapin vit seul sur ce plateau désertique appelé,
désert de St Féréol. Il est connu pour sa sagesse et ses pouvoirs de guérison.
La carrière est, aujourd'hui, toujours en pleine activité.
La chapelle (capelette) du désert de St Férréol, détruite durant la
révolution est reconstruite en 1810.
L'abbaye sainte Scholatique, construite en 1891 abrite une cinquantaine
de soeurs dont le quotidien se partage entre prières et travail.
Tout proche, l'abbaye saint Benoit d'En Calcat de 1890. Une soixantaine de moines
y vivent selon la règle de Saint Benoit, moine Italien du 6ème siècle.
Merci au père (ou frère) Vincent, âge de 90 ans, pour nous avoir guidé
au travers de l'abbaye, et conté de truculantes histoires.
L'église saint Pierre est érigée en 1540, au moment ou débutaient les guerres
religieuses. L'église fut très endommagée en 1572.