Eymet (24)
Eymet, la plus anglaise des bastides du Périgord. Pourtant, 700 ans auparavant,
Eymet avait été érigé dans une stratégie défensive contre les Anglais !
La bastide d'Eymet fut construite par Alphonse de Poitiers, comte de Toulouse,
et frère de Louis IX, en l'an 1270.
Rare bastide a posséder encore un château fort et un noble donjon.
Blottie au creux d'un méandre du Dropt, affluent de la Garonne, Eymet marque
l'entrée sud du Périgord.
La bastide changea plusieurs fois de mains pendant la guerre de 100 ans, jusqu'à la bataille
de Castillon, et la reconquête de l'Aquitaine par Charles VII en 1453.
En 1377, Jean De Beuil, lieutenant de Bertrand Du Guesclin, attaque un fort bataillon
d'anglo-gascon. Ce jour là de nombreux ennemis se noieront dans le Dropt.
En 1535, Eymet devient une solide place protestante. Jeanne d'Albret, accompagnée du
futur roi Henri IV, son fils, y passe de nombreux séjours.
En 1588, Henri IV, d'ici, écrira à sa maîtresse Diane D'Endouin, la belle Corisande,
"Je vous envoie mille millions de baisers d'Aymet".
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption, de style néo-gothique a remplacé
l'ancienne de l'époque médiévale.
Les arcades, ou couverts, de la place Gambetta.
Porte sud et sa tour Monseigneur.
Le château médiéval d'Eymet du 13ème siècle, est inscrit aux monuments historiques.
Une échauguette dans l'enceinte défensive.
Côté est, le logis date du 19ème siècle.
La porte nord pour pénétrer en ville.
La place Gambetta.
Petite ruelle convergeant vers la place centrale.
Maison bourgeoise du 15ème siècle, dite "du Bayle", présente des symboles de richesses.
La légende attribue cette demeure au personnage le plus important de la bastide.
Le lotissement médiéval et ses petites maisons bâties de guingois. Construites
dans une zone d'infiltration des eaux, elles possèdent un rez-de-chaussée en pierre
résistant à l'humidité et un étage en pans de bois.
Un plat : Poularde farcie au foie gras sous la peau, poêlée de châtaignes, cèpes et girolles.
Un vin : Monbazillac rouge du château.