Barbaira (11)
Le territoire de Barbaira, Aude, faisait partie de la Narbonaise, province romaine
crée en 118 avant J-C.
En 1081, il est fait mention d'un accord passé entre Raymond Béranger,
comte de Barcelone, et son frère.
Au 11ème siècle Barbaira était un bourg fortifié.
Vue des coteaux de l'Alaric.
Inquiétants éperons rocheux sur la montagne d'Alaric.
Des remparts situés au nord, nord-est et nord-ouest, dominant la plaine,
constituaient la défense extérieure de la ville.
Sur le sommet de l'Alaric, le château de Miramont domine la vallée de l'Aude.
On y distingue les tours de Carcassonne se profiler aux confins de Barbaira !
On attribue la construction du château à Alaric II roi des Wisigoths.
Magnifique belvédère sur la vallée de l'Aude et la Montagne Noire.
La croisade des Albigeois qui mit le Midi à feu et à sang n'épargna pas la forteresse d'Alaric.
Ne subsistent que quelques pans de muraille qui rappellent la tristesse de la dévastation.
Un château qui vit passer Wisigoths et Sarrasins avant de crouler sous l'épée
exterminatrice de Simon de Monfort.
D'ici les guetteurs voyaient passer le seigneur et ses hommes d'armes du retour
de la chasse.
Maintenant, l'autoroute sépare Barbaira des monts d'Alaric.
Les côtes de Malepere (mauvaise pierre, en Occitan) produisent des vins forts et capiteux.
L'église saint Julien de Barbaira, longtemps appelée Capellanié, est inscrite
aux monuments historiques.
Le monument est du 13ème siècle
Un plat : Rôti de sanglier aux herbes de l'Alaric.
Un vin : un rouge AOC côtes de Maleperre.