Monpazier (24)
Labélisée "plus beaux villages de France", Monpazier est une superbe bastide
de Dordogne au cachet exceptionnel.
Depuis sa fondation en 1284 par Edward 1er d'Angleterre, La bastide
est un authentique joyau de l'architecture médiévale.
Monpazier était autrefois ceint d'épaisses murailles avec 6 grands portails de pierres.
Il en reste deux dont celui ci au nord de la ville.
Considérée comme bastide modèle au tracé orthogonal parfait, elle influença
le style des plus grands architectes.
Comme dans toutes les bastides, les rues sont droites et perpendiculaires.
Monpazier fut construit sur un plan social avant-gardiste d'égalité. Chaque maison est
bâtie sur une parcelle de même taille.
Les maisons d'angles de la place centrale, place des Cornières, semblent en barrer l'entrée.
L'église de Monpazier est en partie construite au 13ème et agrandie au 15ème siècle.
L'accès des véhicules à la place des Cornières y est impossible par l'étroitesse
des pans de maisons.
La place des Cornières, place centrale, est magnifique. Autour de la place 23 maisons
de pierres de styles différents.
Les maisons sont bâties sur des couverts abritant les villageois des caprices de la météo.
Exceptionnellement, la halle est construite, non pas au centre, mais sur un côté de la place.
Depuis 700 ans, tous les jeudis, se tient le marché sur la place centrale.
En 1574 la bastide est aux mains des Huguenots de Geoffroi de Vivans.
Paroisse unie de la révolte, Monpazier est le lieu d'une grande assemblée en 1594.
Monpazier est à nouveau en insurection en 1637 sous la conduite de Buffarot le tisserand.
Les troupes du duc d'Epernon organisent la répression. Buffarot subit le supplice de la roue.
Décapité, sa tête est promenée jusqu'aux portes de Belves.
Après la révolution, les 50 notables composants le corps de ville sont remplacés
par 113 citoyens actifs.
En 1792 l'abbé de La Borie, refusant de prêter serment à la constitution civile est déchu
de ses fonctions de directeur de l'hospice. Il est remplacé par 3 administrateurs.
L'église Saint Dominique du 13ème siècle.
Un plat : Fricassée de poulet au amandes, sauce poulette et flan à l'ail rose.
Un vin : Un rouge IGP du Périgord, cépage Carignan et Cinsaut.