Castres (81)
Castres, sous-préfecture du département du Tarn, région Occitanie.
Étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostèle, Castres prend son essor
au début du IXe siècle autour de l’abbaye de Saint-Benoît.
Le Palais Épiscopal, œuvre de Jules Hardouin-Mansart, qui abrite aujourd'hui
l'Hôtel de Ville et le Musée Goya voit le jour au XVIIe siècle. Il est prolongé par
un jardin à la française, dessiné selon les plans d’André Le Nôtre.
Au XIIe siècle, ses habitants sont sous l’influence du Catharisme.
Au XVIe siècle, la Réforme gagne la région, les affrontements entre Catholiques
et Protestants se multiplient.
En 1595, Henri IV choisit Castres pour y établir la Chambre de l’Édit.
Les maisons sur l’Agout sont alors habitées par les tisserands, teinturiers, tanneurs
et apprêteurs, affirmant la première vocation industrielle de la ville : le textile.
De 1670 à 1760, les évêques de Castres entreprennent de grands travaux :
évêché, cathédrale, ponts
Au XIXe siècle, la ville poursuit son industrialisation et son développement avec de
nombreux aménagements : La grande place Royale, aujourd'hui place Jean-Jaurès,
et d'une halle, place de l'Albinque, devenue aujourd’hui place Pierre-Fabre.
Jean Jaurès nait en 1859 à Castres. Il s'engagera de façon déterminée dans la
lutte pour l’émancipation sociale et le combat pour la paix.
Les Maisons sur l’Agout ont valu à Castres le surnom de « petite Venise du Languedoc ».
Leurs reflets aux couleurs pastel scintillent sur la rivière, quand il n'y a pas de vent !
Situées rue Milhau Ducommun, le long de la rivière Agout, ces maisons sont
reconnaissables à leurs couleurs et leurs façades à encorbellement avec pan de bois.
Les premières maisons remontent à la fin du XIIe siècle. Des siècles durant,
elles ont servi d’ateliers aux tanneurs, chamoiseurs et parcheminiers qui utilisaient
l’eau de la rivière pour travailler la peau.
Les caves, appelées «caoussino» en occitan ouvraient sur la rivière. Après avoir nettoyé
et rincé les peaux dans l'Agout, on les déposait dans les cuves emplies de chaux.
Au rez-de-chaussée étaient situés les appartements des ouvriers puis ceux des maîtres.
Aux deux derniers étages, se trouvaient les séchoirs. Ces pièces étaient pourvues de
petites ouvertures qu'il devait être aisé de fermer avec des volets de bois pour, en été,
défendre les cuirs des ardeurs du soleil et en hiver de la force de la gelée.
Cela rappelle de vieux souvenirs.
La tour Saint-Benoit du palais épiscopal.
La cour du palais épiscopal du 17ème siècle.
La cathédrale Saint-Benoit de Castres, consacrée en 1718.
Un plat : La Bougnette (poitrine de porc, oeufs, mie de pain).
Un vin : Un voisin, le Gaillac rouge.