Le château de Hautefort (24)
L'élégante silhouette du château de Hautefort se profile au sommet d'un plateau
qui domine le pittoresque village aux rues autenthiques et fleuries.
L'ancienne forteresse médiévale est très certainement construite sur un camp romain.
Au 17ème siècle la forteresse se transforme en château de plaisance.
Progressivement son appareil défensif est abandonné.
Le château et l'hôtel-dieu sont de rares témoignages de l'architecture classique
en Périgord.
Le château reflètait le rang et la puissance des marquis de Hautefort.
Il existait déjà des jardins au 17ème siècle, remaniés au 19ème siècle.
Au 19ème siècle, un paysagiste de renom, le comte Paul de Choulot,
crée des jardins à la Française.
C'est le baron Maxence de Damas qui commanda la réfection des jardins en 1853.
Paul de Choulot fit aménager des terrasses fleuries autour du château, Mais les travaux
les plus importants concernèrent les parcs.
La forteresse médiévale a été détruite aux 16ème et 17ème siècle. Les vestiges qui
subsistent permettent de savoir que les dimentions étaient les mêmes qu'actuellement.
Le donjon était situé à l'emplacement de l'actuel corps des logis central.
Il était complété par plusieurs tours : Tour de la Palme, tour du Maur, tour longue
et tour des prisons reliées entre elles par des remparts.
Le château fut propriété des seigneurs de Limoges, puis de la famille de Lastours
et de celle de Born.
Bertran de Born était un célèbre troubadour et guerrier du Moyen-Âge.
Le château fut assiégé et pris en 1183 par Richard Cœur-de-Lion.
A la fin du 14ème siècle (1388), le château passe à une branchede la famille
de Gontaut, qui prit le nom et les armes de Hautefort.
Les buis du jardin, élégament disposés autour du château, contribuent à la
renommée du domaine et au ravissement des yeux.
La cour d'honneur et la tourde Bretagne à gauche.
La façade de la galerie d'honneur et des cuisines du 17ème siècle.
L'entrée du château par le pont-levis.
La tour de la salle à manger et des chambres d'honneur.
Le château et l'esplanade vu depuis le jardin à l'anglaise.
L'esplanade, le pont dormant qui enjambe la route et les murs de soutènement,
furent érigés en 1757 par l'architecte Vincent Leroux.
Magnifique et majestueux cèdre du Liban dans le jardin à l'anglaise.
La billeterie et l'entrée du château se font depuis l'allée des Topières.
Menu : Omelette aux truffes noires du Périgord, Cabécou, fraises (en saison).
Un vin : Monbazillac rouge 100% Merlot des Avinturiers.