Laréole (31)
Laréole est une commune française située dans le département de la
Haute-Garonne, en région Occitanie.
Commune de l'aire urbaine de Toulouse située à 42 km au nord-ouest de Toulouse,
en Pays Tolosan, c'est une commune limitrophe du département du Gers.
La commune est arrosée par le ruisseau du Pest un affluent du Sarrampion.
Un ancien circuit automobile de Cadours Laréole faisait la fieté du canton.
On aperçoit au loin le château de Laréole, joyau de le renaissance (1579)
et son jardin du 18ème siècle.
L'église Saint-Pierre de Laréole est du 12ème siècle de style roman. Elle est
sévèrement saccagée ainsi que le prieuré par les troupes huguenotes
au cours des guerres de religion en 1577. Entierement reconstruite au 17ème de
style gothique flamboyant.
En 1579, Pierre de Cheverry, grand marchand de pastel et personnage d’exception
fait appel à l’architecte le plus en vue de la Renaissance toulousaine,
Dominique Bachelier, pour entreprendre la construction du château de Laréole.
L’édification de Laréole comme lieu de villégiature, est réalisé dans des délais
très brefs (3 ans à peine) que permettent les grands moyens du propriétaire.
Le château de Laréole a l’aspect sévère d’un château construit pendant les
guerres de religion (fossés, corps de garde, tours).
Mais le caractère défensif est adouci par une polychromie de pierres
et de briques, spécificité de Laréole.
Lorsqu’on pénètre dans la cour, la forteresse est totalement oubliée.
Le décor sobre et la coursière donnent à l’ensemble un charme hérité de la
Renaissance italienne.
Toute l’originalité de l’architecture de Laréole tient dans cette transition entre
Moyen-Age et Renaissance, entre fortification et demeure de plaisance.
Le corps de logis est l’exemple de l’avant-garde architecturale de l’époque.
Témoin des goûts de luxe de Cheverry, il présente une disposition moderne associant
grande salle de réception et appartements.
Pierre de Cheverry a voulu un bâtiment dans la plus "belle tradition française".
La propriété reste dans la famille Cheverry jusqu’en 1707, date à laquelle un
riche banquier toulousain, Jean-Pierre Colomès s’en rend acquéreur.
Il fait effectuer des travaux d’embellissements du château (perron, galeries ornées
de gypseries) mais surtout il fait entreprendre dans la plus grande tradition
des jardins du 18ème siècle, un parc de plus de 20 hectares.
Cet aménagement sur le principe des »jardins à la française » est un équilibre
parfait entre grandes perspectives, parterres plantés et masses boisées.
Le Conseil Départemental de la Haute-Garonne fait l'acquisition du château
en 1984. Par une restauration ambitieuse, ce patrimoine classé MH est rendu
au public. De juin à septembre, sont proposés aux visiteurs visites guidées,
expositions d'art contemporain, spectacles vivants, salon de thé.
Un plat : Estoufat de Mojettes aux saucisses de Toulouse.
Un vin : Côtes de Bas-Quercy rouge cépages Cot et Tannat.