Villasavary (11)
Villasavary est une commune, située dans le département de l'Aude en région Occitanie.
Le village s’est développé autour du château, mais il existait peut-être auparavant un
groupement de maisons
Le mot "villare" désigne un hameau, Savary étant probablement le nom du
seigneur foncier.
Vers la fin du 11ème siècle, un château est élevé sur une colline en bordure de la plaine
et près des reliefs de la Piège.
C’était une dépendance du château de Prouilhe, contrôlé par des comtes et
vicomtes de Carcassonne.
Belle vue sur les Pyrénées et le massif du Saint-Barthélémy et le mont Fourcat à droite.
Il faisait face aux terres du comte de Toulouse, en bordure de la puissante seigneurie
de Laurac.
La famille des seigneurs du Villar est mentionnée en 1125.
Le village fortifié parmi les plus importants de la région, apparaît dans un texte de 1173.
Après la seconde croisade des Albigeois, le Roi de France prend progressivement le
contrôle de la seigneurie du lieu.
Il reste peu de documents historiques nous renseignant directement sur le lieu de
Villasavary à ses origines. Les restes architecturaux les plus anciens ont aussi disparu.
Des archives postérieures comme les plans ou compoix (cadastre) d’époque moderne
sont par contre riches en enseignements.
Confrontées à la topographie du village actuel, elles permettent de restituer le processus
de sa formation.
Les études historiques récentes sur les villages médiévaux, le Lauragais et la société
médiévale en Languedoc permettant aussi de replacer le site de Villasavary
dans son contexte régional.
Le massif de La Piège est située à l'extrémité occidentale du département de l'Aude
en limite des départements de la Haute-Garonne et de l'Ariège.
La ligne de Castelnaudary à Belpech (Le tramway de La Piège) créée en 1903 pour
désenclaver la région a cessé son activité en 1933 par manque de rentabilité et
concurrence de la route.
La Piège est constituée de collines mollassiques situées entre les contreforts des
Pyrénées et la plaine du Lauragais.
La Piège est arrosée par l'Hers-Vif et ses affluents la Vixiège et la Ganguise, et l'Hers-Mort.
À l'écart des infrastructures des grandes plaines qui l'enserrent, la Piège reste
très peu peuplée.
les petits villages et les fermes isolées forment un maillage beaucoup moins dense
que dans le sillon du Lauragais tout proche.
Notre village comprenait deux paroisses, particularité assez étrange dans une petite
localité. Saint-Jacques était considéré comme l’église principale, ayant sur son territoire
la majeure partie du village, y compris la maison commune, l’hôpital et le presbytère.
Saint-Pierre, qui dans sa grande majorité, comptait parmi ses fidèles, des magistrats,
avocats, seigneurs, marchands, propriétaires avait un territoire paroissial réduit.
L’église Saint-Pierre peut être attribuée au XIVᵉ siècle. Extérieurement, de solides
murailles en pierre appareillée, et une abside à sept côtés, mesurant 44.5 mètres
sur 21 (prolongée de 11 mètres en 1807, avec des matériaux de Saint-Jacques)
épaulée par de surpuissants contreforts.
A l’extérieur l’église était enserrée par diverses constructions. Du côté de l’ouest, une
maison faisait suite à la nef elle appartenait en 1682 à un noble François de Calouin.
Un plat : N'en déplaise aux Toulousains, l'éternel cassoulet de Castelnaudary.
Un vin : Rouge AOC du massif de la Maleperre, cépages Grenache Noir et Cot.