Saint-Affrique (12)
Saint-Affrique est une commune française située dans le département de
l'Aveyron, en région Occitanie, sous-préfecture de 1800 à 1926.
La commune se situe dans le Massif Central méridional et le département de l'Aveyron.
Elle est traversée par la Sorgues,
Cinq ponts permettent la circulation, par ordre d'ancienneté : le pont Vieux, le
pont Neuf, le pont du Centenaire (ou des Frères), le pont Ferroviaire et le
pont de la Résistance
La ville est la capitale du Saint-Affricain, pays attaché à la région naturelle des
monts de Lacaune dont il constitue les dernières retombées
Il présente des paysages, une flore, une faune et un patrimoine très diversifiés.
Le territoire de la commune constitue une fraction du Parc naturel régional des
Saint-Affrique doit son nom à Affricanus, évêque du Comminges au 6ème siècle.
La commune est occupée dès le Néolithique, avec, comme vestiges visibles, le dolmen
de Tiergues, celui de Crassous ou de Boussac.
Une occupation quasi continue du territoire est attestée par la présence, en divers
lieux, de tessons de poteries depuis le Néolithique, jusqu'aux 5 et 6ème siècles.
Si plusieurs chartes du cartulaires de l'abbaye de Vabres mentionnent la Vicaria
Curiensis à partir de l'an 868, la localisation exacte de cette viguerie fait encore
débat chez les historiens, dont certains la situent dans la vallée voisine du Dourdou.
En l'an 942, le nom de Saint-Affrique est attesté pour la première fois dans le
cartulaire de l'abbaye de Vabres.
Jusqu'au milieu du Moyen Âge, le territoire et sa ville est sous la domination
Vers 1270, le Pont-Vieux est construit.
En 1349, la ville est le siège d'une viguerie.
Au 14ème siècle, grâce à ses remparts, la ville résiste à l'attaque des Anglais.
Le 14 septembre 1572 au lendemain de la Saint-Barthélemy, les habitants de
Saint-Affrique informés des massacres à Paris, refusent la violence, et scellent
entre eux un pacte urbain de tolérance.
En 1628, contre la politique de Richelieu, la population à majorité protestante
utilise les remparts pour résister aux troupes royales du prince de Condé
et du duc Dépernon.
Femmes et filles de la ville s’illustrent dans la bataille et les assaillants sont
contraints de lever le siège.
Après la réddition de La-Rochelle et la pais d'Alès en 1629 toutes les places de sûreté
doivent être supprimées.
Les remparts de la ville ont été détruits sur ordre de Richelieu de 1632 à 1655.
La ville est inondée en 1766 et en 1779.
Pendant la Révolution française, la ville prend le nom de Montagne-sur-Sorgue.
Le décret du 22 décembre 1795 supprime ce nom et redonne à la ville l’appellation
Saint-Affrique.
La ville devient après la Révolution française chef-lieu de district puis siège de
sous-préfecture et le reste jusqu’en 1926.
En 1806, construction du nouveau temple protestant. Il est dévasté en 1815,
La ville est inondée en novembre 1808 puis de façon plus importante en octobre 1811.
En 1840, annexion des communes de Bedos-Peyralle, Bournac,
Saint-Étienne-de-Naucoules et Vendeloves.
En 1854, une épidémie de choléra ravage la ville. Des vierges votives placées
sur les façades des maisons (visibles encore actuellement) ont été disposées
ainsi pour remercier la Vierge d'avoir protégé les habitants, très croyants
à cette époque.
La première mention d'un seigneur de Caylus et de son château remonte à une charte
datée de 1102 dans laquelle figure un certain Seguin de Caylus.
Un testament daté de 1182 permettant d'identifier ses premiers descendants et
l'étendue de cette seigneurie.
Il y avait quatre châteaux situés autour de Saint-Affrique dont celui de Caylus, au
lieu-dit du Rocher de Caylus dont il ne reste aujourd'hui que quelques ruines.
Le 22 octobre 2003, manifestation massive, ayant eu les honneurs de la presse
nationale, pour protester contre la décision de l'agence régional de l'hospitalisation
de fermer le service de chirurgie de l'hôpital de la commune.
Cette manifestation est suivie par d'autres actions médiatiques (occupation du
chantier du viaduc de Millau, grève de la faim de cinq personnes)
Ces actions permettront de maintenir le service de chirurgie. C'est à cette occasion
que fut créée la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux de
Un plat : Tripous du Rouergue, pommes vapeur.
Un vin : Rouge AOC Marcillac cépages Fer Servadou et Cabernet Franc.