Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
unmondedimage
Newsletter
Archives
unmondedimage
Visiteurs
Depuis la création 522 585
9 décembre 2022

Florac-trois-rivières (48)

 

 

Florac est une ancienne commune française, située dans le département de la

Lozère en région Occitanie.

DSC_0147

 

 

Depuis le 1ᵉʳ janvier 2016, en fusionnant avec La Salle-Prunet, la ville se nomme

Florac-Trois-Rivières .

DSC_0149

 

 

Florac-trois-rivières, située sur le Tarnon, à l'entrée des gorges de Tarn, au pied du causse

Mejean et des Cévennes, est également le siège du parc national des Cévennes.

DSC_0150

 

 

Elle se situe également au confluent de trois cours d'eau : le Tarnon, la Mimente et le Tarn.

Voilà pourquoi Florac se dit être au carrefour de la pierre et de l'eau.

DSC_0151

 

 

La rive droite du Tarnon est couverte par la forêt domaniale de Remponenche au nord

et la forêt de Bougès au sud-est.

DSC_0153

 

 

Depuis la suppression de l'arrondissement de Mavejols en 1926, elle est l'unique

sous-préfecture de la Lozère et la troisième plus petite sous-préfecture de France. 

DSC_0154

 

 

Nous connaissons très peu de nos ancêtres gaulois, sinon qu’ils appartenaient, à

l'epoque gallo-romaine, à la tribu des Gabales (plus tard les Gévaudanais).

DSC_0155

 

 

Il existe plusieurs versions de l’origine du nom Florac : ce nom dériverait du latin

Flor Acqus qui signifie Fleur des Eaux. 

DSC_0157

 

 

 Il est vrai que cette romantique appellation conviendrait très bien à Florac qui est

traversée par trois rivières (Tarn, Tarnon, Mimente) et une résurgence (le Pêcher).

DSC_0159

 

 

Cependant les étymologistes ont, quand à eux, une autre version: il existait sur

l’emplacement actuel de Florac un domaine appartenant à un certain Florus, sujet romain.

DSC_0161

 

 

Au Moyen-Âge, 1215 le territoire est attribué à Raymond d’Anduze, qui devient

le baron de Florac.

DSC_0163

 

 

Ce sont les armes de cette famille qui constituent les armoiries de la ville.

DSC_0164

 

 

Vers le Vème siècle, la région est christianisée par les moines de l’Abbaye de

St Gilles dans le Gard. 

DSC_0165

 

 

Vers le 9ème siècle, un premier château est construit au sommet de l’un des rochers

dominant Florac, le rocher de Ste Lucie.

DSC_0168

 

 

Dès, le 12ème siècle, Florac est une petite ville. Ses maisons sont groupées autour

de l’église et autour du château, séparés par le Vibron. 

DSC_0169

 

 

Vers 1130, des moines bénédictins de l’abbaye de la Chasse-Dieu construisent un couvent.

DSC_0170

 

 

La ville est entourée d’un fossé. Située en un lieu de passage, Florac devient une

petite cité commerçante.

DSC_0172

 

 

Ses marchands en relation avec le Gévaudan, les Cévennes, le Bas Languedoc

et le Vivarais, font commerce de bois, de mulets, de draps et de sel. 

DSC_0173

 

 

Les transhumants se rendant sur le Mont Lozère traversent la ville avec leurs troupeaux,

et laissent des péages qui constituent un revenu non négligeable pour la ville.

DSC_0180

 

 

Le 20 septembre 1291, moyennant le paiement de 400 livres, les habitants de Florac achètent

leurs libertés à leur Seigneur, Pons de Montlaur, mari d’Isabeau d’Anduze, baron de Florac. 

DSC_0182

 

 

Une charte accorde le droit à la population d’élire deux consuls, et prévoit plusieurs

mesures pour éviter l’arbitraire seigneurial.

DSC_0184

 

 

Après la guerre de Cent ans, des bandes de pillards, aventuriers de tous les pays, auxquels

on donnait le nom de routiers ou Anglais, sévissent dans la région.

DSC_0186

 

 

Sur les pentes du Mont Lozère une compagnie de plus de 1000 routiers rôde :

Florac est en danger !

DSC_0187

 

 

Les Floracois s’empressent d’ériger les remparts.

DSC_0188

 

 

Malheureusement la construction n’était pas finie lorsque la compagnie des routiers

s’empare de la ville et la brûle en mars 1363. 

DSC_0189

 

 

Les remparts seront reconstruits en 1364 avec l’aide du pape Urbain V, qui montre ainsi

son attachement à son pays natal.

DSC_0191

 

 

La cité est donc fortifiée par une enceinte à douze tours et deux portes: la porte Nord

dite du Thérond et la porte Sud dite porte d’Anduze.

DSC_0192

 

 

La Réforme pénètre en Cévennes grâce à des colporteurs venus de Genève.

DSC_0193

 

 

Ils apportent dans leurs ballots des bibles et certifient que sa lecture remplace la messe.

DSC_0194

 

 

La population de Florac dans sa grande majorité, accueille les idées de la réforme :

la première communauté de l’Eglise Protestante date de 1560. Antoine Coppier en est le

premier ministre de la parole. 

DSC_0195

 

 

Les Protestants, par horreur du culte des images, démolissent la veille église et s’approprient

le cimetière. Ils bâtissent le premier temple sur l’emplacement actuel de l’église.

DSC_0198

 

 

Cette nouvelle religion fait figure d’hérésie et provoque l’inquiétude des autorités royales.

Les années de 1564 à 1598 vont voir s’embraser les Cévennes dans une guerre

de religion sanglante.

DSC_0200

 

 

Les guerres se terminent sous le règne d’Henri IV par la proclamation de l’Édit de Nantes 

reconnaissant la liberté de conscience aux protestants. Après la mort d’Henri IV,

la guerre civile reprend jusqu’à la Paix d’Alais (aujourd’hui Alès) en 1629,

Louis XIII supprime aux Protestants les places de sûreté et les garnisons.  

DSC_0205

 

 

Pas pour longtemps en 1685, Louis XIV révoque l’Édit de Nantes : sa devise est on ne

peut plus explicite une seule foi, une seule loi, un seul roi. Le culte protestant est interdit.

Défense est faite d’enterrer les morts protestants dans les cimetières paroissiaux. 

DSC_0201

 

 

Une révolte débute avec l’assassinat, au Pont de Montvert, de l’abbé du Chayla en juillet 1702.

Les Cévennes entrent alors dans le tragique épisode de la guerre des Camisards. 

S’ensuit entre les insurgés et les dragons du roi une série de batailles sans pitié qui ne

prendront fin qu’avec la reddition ou la capture des derniers chefs camisards vers 1705. 

DSC_0208

 

 

En 1791, un notaire protestant, François Dalzan Delapierre, était accusateur public

auprès du tribunal. Il contribua à faire condamner à mort des contre-révolutionnaires

(contre-révolution lozérienne de 1793). C’est ainsi que Florac vit arriver la guillotine depuis

Rodez pour l’exécution de quarante contre-révolutionnaires arrêtés pour la plupart à la Malène.

DSC_0202

 

 

Florac était une région très agricole mais vivait aussi du commerce des cocons, des vers

à soie, produits dans les magnaneries des Cévennes. Cette activité avait apporté aux

Cévennes une certaine prospérité. On peut même dire, compte-tenu de la pauvreté

des terres agricoles, que les Cévennes étaient surpeuplées. 

DSC_0207

 

 

Un plat : Truffade

Un vin : Condrieu blanc, cépage Viognier

Panorama Florac 1

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
J
Merci pour la visite d'un Florac qui sent le hors-saison.<br /> <br /> De belles images, j'ai pratiquement tout reconnu.
Répondre
unmondedimage
  • iran,thaïlande,singapour,pyrénées,aveyron, italie,équateur,dubai,guatemala,gers,ile reunion,ileMaurice,Vercors,gorges du Verdon,san-fransisco, haute garonne,Etretat,espagne,cuba,bordeaux,Arcachon,Quebec,rando,tarn,bretagne,madère,Ecosse,Suede,Pays bas,
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité