Camarès (12)
Camarès est une commune française et un canton du sud de l’Aveyron en région Occitanie.
Au fil de l'eau, nous découvrons un parcours plein d'attraits en empruntant les ruelles
étroites et escarpées. De par ses vestiges, ses monuments, nous découvrons avec un
certain intérêt, la cité Camarésienne.
Points d'intérêts à ne pas manquer : la Noria, le Pont Vieux du 11ème siècle, Notre Dame
du Camarès (vue panoramique et table d'orientation depuis la statue de la Vierge),
l'ancien château qui abrite une roseraie, la biscuiterie du Camarès.
Située à 23 kilomètres au sud de Saint-Affrique et à 80 kilomètres de Béziers, elle est
traversée par le Dourdou de Camarès et se trouve au pied des Monts de Lacaune.
Son sol rouge, le Rougier, est de nature schisto-gréseuse. Il renferme un riche sous-sol
qui a permis, dès l’époque gallo-romaine, l’exploitation des premières mines de
cuivre ou de plomb argentifère.
Initialement Camarès désignait la région, et la ville portait l'appellation de
Pont-de-Camarès. Elle tirait ce nom du Pont Vieux dont la date de construction est
inconnue, sans doute du 11ème siècle.
Au Moyen-Age, la ville est mentionnée en 883, comme siège d’une viguerie
carolingienne, dans le cartulaire de l’abbaye de Vabres.
Son territoire englobait le nord de l’actuel canton de Camarès, et quelques communes
adjacentes.
Le sud du canton actuel constituait une viguerie indépendante dont le chef-lieu
était Brusque.
Les troupes protestantes prirent Camarès en 1563 et en firent rapidement une de
leurs villes fortes.
En 1586, Camarès comptait parmi les quatre principales villes fortes du Rouergue.
La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole occupant le
sud du département de l'Aveyron.
La région possède de nombreux châteaux comme le château de Montaigut (10-12ème
siècle) et d’importants sanctuaires religieux dont l’Abbayée de Sylvanès (12ème siècle)
qui a été restaurée en centre musical.
Le pont-Vieux de Camarès est un pont voûté, pont routier (pont-route), pont en
maçonnerie et pile en maçonnerie .
Anciennement appelée Cambérès, la cité fut édifiée sur un mont escarpé dont les
vestiges constituent la ville haute.
Ses fortifications furent ensuite détruites sur ordre de Richelieu.
Construit au 11ème siècle, le pont de Camarès subit les influences languedociennes
et rouergates puis les Guerres de religion.
De part et d’autres du pont Neuf sur la rive droite, apparaissent encore les ruines en
partie remaniées de l’usine de draps détruite par un incendie, le 1er juillet 1903 ainsi
que la biscuiterie de Camarès spécialisés dans la fabrication de sablés pur
beurre : biscotin et croquitos. (un vrai délice !!!!)
Le bassin de Camarès est dominé au sud par les contreforts des monts de Lacaune et
à l’est par les plateaux caussenards.
Ce sous-sol, particulièrement riche permit l’exploitation dès l’époque gallo-romaine
des premières mines de cuivre ou de plomb argentifère.
Le charbon de bois fabriqué un peu partout dans la région permit la fonderie de métaux
jusqu’au Moyen Age et le battage du fer jusqu’au XVI° siècle mais l’activité déclina
rapidement avec la concurrence des fonderies du nord de la France.
Aujourd’hui, l’activité du canton est essentiellement agricole. La brebis, richesse
principale, fournit en majorité le lait nécessaire à la fabrication du fromage de roquefort.
Certains troupeaux ont été orientés vers la production de viande, d’agneau et de
mouton. De nombreux élevages porcins sont destinés à la charcuterie régionale.
Le climat favorise également la culture de céréales (blé, maïs, seigle et avoine).
Quelques vestiges de ce riche passé peuvent être encore découverts au gré d’un détour :
: Les menhirs du Mas d’Azeaïs, les sarcophages de Gissac, les châteaux de Gissac,
Fayet et de Montaigut, l’abbaye cistercienne de Sylvanès, l’ermitage de
Saint-Thomas à Brusque, la chapelle de Saint-Meen.
Deux cours d’eau, le Cabot (Sylvanès) et le Nuéjouls (Fayet) se jettent dans le
Dourdou, affluent du Tarn.
Ces rivières particulièrement poissonneuses font la joie de nombreux pêcheurs.
Un plat : pascade aux cèpes et pommes de terre.
Un vin : Rouge du Haut-Minervois, cépage Pinot Noir.