Daux (31)
Petite randonnée pédestre à Daux (31), tout proche d'Aussonne, confinement oblige.
Superbe sentier qui descend jusqau'au ruisseau Ribarot.
Profitons du beau ciel bleu et des feuillages colorés de rouge et d'ocre.
Le gué du Ribarot. Le chemin peut s'arrêter là en cas de crue !
Petit ruisseau de seulement 8 km de long.
Poste de sentinelle pour la battue au sanglier.
Le sentier longe les grands champs à céréales.
Un peu de brouillard sur la crète qui sera vite dissipé.
Tantaculaire !
De nouveau le soleil et un autre poste d'observation.
Les traces de la présence des hommes à Daux sont nombreuses depuis
A l'époque romaine, Daux est une villa de bonne dimension ; de nombreux sites rappellent
également l'occupation des Gallo-romains, notamment Mayras et Fourclens.
La voie romaine de Toulouse à Lectoure traversait le territoire.
Au Moyen-Âge la première trace écrite de la présence d'une communauté humaine,
qui faisait partie de la seigneurie de Terride, date de 1046.
L'église St-Barthélémy et son clôcher du 14ème siècle, classé aux monuments historiques.
Le clocher octogonal de type toulousain, présente trois étages avec des baies géminées
en mitre. Il est surmonté d’une flèche de brique.
Il s’agit d’un clocher défensif qui fut doté en 1682 de trois petits canons pour
assurer la défense du village.
En 1187, Gautier de Terride fait don à l'abbé Guilhem de terres à Daux.
La présence des cisterciens de Grandselve et des Prémontrés de La Capelle est importante
au 12'me siècle mais progressivement les Comtes de L'isle-Jourdain vont devenir les seuls
seigneurs de Daux.
Afin d'attirer de nouvelles populations le seigneur de Daux, de l'Isle-Jourdain octroie
en 1253 des franchises aux habitants qui voudront s'installer dans le castrum de Daux.
Daux etait en Gascogne, dont la limite est à la Croix d'Alliez (Mondonville).
En 1405, le comté de l'Isle passa aux mains du comte de Clermont, puis en 1420 à
Jean 4 d'Armagnac. Celui-ci fut dépossédé par Louis XI en 1475, pour rébellion et les
rois de France recueillirent la suzeraineté de Daux.
En 1554, Henri II confirma les coutumes et privilèges de Saint Salvy de Daux.
En 1579, la seigneurie de Daux fut échangée par le roi au profit de Guy Dufaur de Pibrac,
compagnon d'Henri III et d'Henri IV.
Nouveau changement au 17ème: la seigneurie reste partagée entre les Bénédictins
de la Daurade et les De Turle, résidant au château de Peyrolade.
Le dernier seigneur de Daux fut le chevalier Jean Guy Marie de Lalo, né en 1743
et conseiller au parlement de Toulouse.
Daux était une ville murée, protégée par une ceinture de fossés profonds que bordaient
des murailles construites en pisé. Trois portes, flanquées de tours, complétaient cet
ensemble qu'on appelait « le Fort de la Ville ».
A la révolution huit conseillers, s'ajoutant aux consuls, formaient le « conseil général de la
communauté » dont les séances étaient publiques.
Les châteaux de Peyrolade, de Fabari, de Lalo et d'Ambruscq témoignent de la
richesse de leurs propriétaires.
Au menu : Un gigot de sanglier au four aux 3 purées (carottes, céleri et panais).
Un vin : Allons en Gascogne chercher un Madiran 100/100 Tanat.